PORTSALL (29)

Synthèse

  Trajet : BOURGES (18) - BRUÈRE-ALLICHAMPS (18) - PORTSALL (29) - BREST (29)

  Départements traversés :

03 – Allier
18 – Cher
36 – Indre
37 – Indre & Loire
49 – Maine & Loire
44 – Loire-Atlantique
35 – Ille & Vilaine
56 – Morbihan
22 – Côtes du Nord
29 – Finistère

  Participant(s) :

GAUTHIER Gérard
MEVEL Michel

  Dates : Du 13/02/2023 au 17/03/2023

  Dénivelée : 6036 m

  Distance : 752 km

   Étapes
1BOURGES (18) - MOULINS-SUR-CEPHONS (36) 132 km868 m
2MOULINS-SUR-CEPHONS (36) - BAUGÉ (49)157 km1108 m
3BAUGÉ (49) - GUIPRY-MESSAC (35)156 km1138 m
4GUIPRY-MESSAC (35) - ROSTRENEN (22)143 km1460 m
5ROSTRENEN (22) - BREST (29)164 km1462 m

Centrionale vers PORTSALL (29)

Il arrive parfois qu’une randonnée ne corresponde pas au projet idéalisé lorsqu’on le prépare. Pour diverses
raisons, la Centrionale vers Portsall s’inscrit dans cette catégorie :

  • J’avais déjà parcouru la quasi-totalité des routes de l’itinéraire, beaucoup se situant même dans mon rayon d’action lorsque je tourne à l’ombre du clocher. Quant aux routes hors de mon terrain de jeu, à peine moins connues, elles présentaient à mes yeux moins d’intérêt que celles de ces randonnées locales. Aussi, avant même le départ, je pressentais que beaucoup d’éléments se conjuguaient déjà pour que ce parcours ne soit guère motivant.
  • Au cœur de l’hiver, il est assez prévisible de ne pas pouvoir bénéficier de conditions météorologiques favorables. Cependant, d’un naturel optimiste, j’espère toujours qu’avec un peu de chance l’anticyclone des Açores se positionnera idéalement le temps de la randonnée. Mais, cette semaine-là, il n’était manifestement pas au bon endroit.
  • Rouler dans la grisaille et le froid, parfois sous la pluie, est rarement source de plaisir. Mais puisque j’avais convaincu Michel de m’accompagner sur cette virée hivernale et réservé tous les hébergements, il aurait été difficile de renoncer au dernier moment.

Voilà comment, par un matin gris de février, avec une envie de rouler plutôt modérée, on se retrouve déguisés en poussins emmitouflés devant la stèle romaine de Bruère-Allichamps (18).

De même que l’appétit est supposé venir en mangeant, j’avais fini par penser que l’envie de rouler viendrait en pédalant, et – pour vous faire part de mes impressions- j’avais commencé sans grande conviction à les partager en publiant sur le blog. Constatant l’intérêt très moyen de notre randonnée pour de potentiels lecteurs, j’ai décidé très vite de délaisser cette page d’écriture quotidienne à laquelle je m’astreins lorsque l’itinéraire est plaisant ou riche en péripéties.

Une seule phrase publiée le premier jour résume cette Centrionale bouclée sans passion.

« …La suite de la journée s’est déroulée dans les meilleures conditions imaginables pour un voyage
entrepris dans la grisaille à destination de nulle part, au milieu de rien, sur des routes plates et
rectilignes agrémentées de passages par pas grand-chose… »

Le reste étant une suite de litanies du même style, je me suis abstenu les jours suivants de pianoter sur le smartphone et de vous importuner avec ces petits billets quotidiens.
Seuls faits notables sur cette randonnée : la visite de Nicole et Jean-Claude CHABIRAND dans les environs d’Angers, puis celle de Jean-Luc BOULVERT venu à notre rencontre depuis Brest, une trentaine de kilomètres avant l’arrivée à Portsall.
Néanmoins, en stakhanovistes de la route, nous avons bouclé cette onzième Centrionale (pour moi). À l’un comme à l’autre elle ne nous laissera que peu de souvenirs, si j’excepte pour Michel une belle cicatrice au poignet, suite à une chute en soleil consécutive à sa rencontre avec une barrière sur la piste cyclable du canal de Nantes à Brest.

Michel avant sa chute – Canal de Nantes à Brest
PORTSALL  –  dans la région des Abers (Finistère Nord)
L’ancre de 20 tones de « l’Amoco Cadiz » – pétrolier à l’origine de la marée noire de 1978

 




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