Le Blog de Gégé

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22/06/2021

6° étape – Toulouse (31) – Lamagistère (82) 

111 km – Dénivelé 258 m 
 
Notre journée s’est passée essentiellement sur le canal des deux mers, que nous avons suivi entre Toulouse et Lamagistère (82). Le canal en lui-même ne présente guère d’intérêt hormis celui de nous permettre de rejoindre ce qui devait être le départ de la troisième étape de notre seconde Centrionale.

Nous remercions une fois de plus la SNCF qui avec beaucoup de mépris pour l’usager a torpillé notre projet. Mais, je dois relativiser. Ces grèves à répétition sont autrement plus pénalisantes pour les gens qui travaillent que pour des retraités vagabonds. 

 
Si le paysage du canal n’est guère  attrayant, il réserve néanmoins quelques bonnes surprises. C’est d’abord cet ouvrage surprenant du « Plan d’eau de Montech ». Il permet de remonter des péniches à flot sur un plan incliné ou l’eau est retenue par une vanne mobile poussée par deux énormes véhicules. La vanne en épousant la forme du canal permet de maintenir une hauteur d’eau assurant la flottaison de la péniche pendant qu’elle est poussée. Ce dispositif épargne le passage de cinq écluses. 
 
 
 
Puis plus loin, et plus classique, le pont canal du Cacor enjambant le Tarn aux environs de Moissac.
 
 
Nous ne nous sommes pas attardés à Castelsarrasin, ville totalement dépourvue de charme. En revanche, Moissac nous a séduits, avec son imposante abbatiale de style roman et ses maisons aux façades colorées.
 
 
 
 
 
Plus loin, c’est Auvillar. Le moins que l’on puisse dire : c’est un village qui se mérite. La côte pour y accéder est un véritable mur : au jugé je devine que je devrai mettre pied à terre. Confirmation est donnée par le GPS qui affiche jusqu’à 20 %. J’ai idée que Christian Raineau a du bien s’amuser en remaniant à ma demande le tracé improvisé sur l’ordinateur de nos gentilles pharmaciennes de la gare internationale de Latour de Carol.
 
Et que dire de cette superbe halle circulaire, bordée de maisons avec des arcades. Au risque de me répéter, je m’émerveillerai toujours de ces bâtisseurs des siècles passés qui ont su exploiter avec autant de talent la topographie des lieux et les matériaux locaux.
 
 
 
 
 
Auvillar évoque également le souvenir de ma première diagonale avec justement l’ami Christian. 14 ans déjà ! Le village malgré les premières gouttes de pluie qui font luire les pavés est toujours aussi beau. J’aime ces façades où se mêlent la pierre et la brique.
 
Demain, nous allons reprendre un rythme plus soutenu pour affronter d’abord les reliefs du Quercy puis ceux du Périgord avant de nous frotter à ceux du pays des Coujous. Nous serons levés à 5 heures, alors je vous laisse car Morphée attend pour me prendre dans ses bras  (du moins je l’espère).


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