Nos accompagnateurs diagonalistes d’hier ont repris du service ce matin avec un nouvel équipier du club d’Alençon.
Sachant que le fort vent favorable, deviendrait contraire sur leur retour, ils n’ont pourtant pas hésité à nous escorter sur près de 70 km. Un grand merci à toute l’équipe pour ce moment de passion cyclotouriste partagée. C’est avec ce type de rencontre que s’entretient l’amitié et l’esprit diagonaliste.
Pour Bernard et moi, la journée s’est déroulée dans les meilleures conditions possibles : vent favorable de bout en bout, routes tranquilles et même assez souvent un peu de soleil éclairant les paysages vallonnés de la campagne sarthoise, de la forêt de Bercé ou les coteaux de la vallée du Loir.
Cette randonnée malgré les conditions particulières liées à la crise sanitaire, démontre une fois de plus la possibilité de réaliser une sortie de l’ordre de 300 km sur 2 jours à peu de frais. Elle ne nous coûte guère que le prix de la chambre de l’ordre d’une cinquantaine d’euros, soit 25€/personne. Pour se ravitailler, il suffit d’accepter le principe d’un pique-nique le midi et d’un repas chaud le soir.
En effet, beaucoup d’hébergements dans cette gamme de prix offrent une opportunité de préparation d’un repas à l’arrivée, en mettant à disposition des personnes hébergées une kitchenette équipée. Et j’ai constaté que la plupart des hôtes se montrent très arrangeants avec les cyclistes pour peu qu’ils se montrent courtois et respectueux à l’égard de ceux qui nous accueillent. À deux reprises je me suis même retrouvé attablé avec eux. N’allez pas pour autant penser que Gegé est un pique-assiette !
J’espère que ces détails d’intendance vous seront utiles et vous convaincront de la possibilité d’entreprendre ces randonnées de distance moyenne malgré les circonstances actuelles.
La raison qui m’incite à aborder ce sujet relatif à l’organisation est simple : malgré une longue pratique de cyclotourisme itinérant, il ne m’était jamais venu à l’idée qu’une balade organisée selon ce principe pouvait être aussi facile et aussi peu coûteuse à organiser.
Et lorsque j’examine le potentiel de virées possibles dans un rayon de 150 km, (ou à une journée de sa base) je me demande si j’aurai le temps de faire toutes ces randonnées !
E