Usage des 2 supports de cartographie : papier et numérique
Dans un premier temps, j’utilise les cartes papier pour avoir la vision globale indispensable pour définir un cap.
Lorsque ce cap est sommairement défini, je passe à la cartographie numérique pour descendre dans les détails et définir l’itinéraire. Cette démarche me permet d’emprunter des routes carrossables qui ne figurent pas toujours sur les cartes Michelin au 1/200 000° auxquelles je me réfère en route.
Au final je reviens à la cartographie papier pour reporter l’itinéraire défini.
Usage spécifique de la cartographie numérique
Pour prévoir l’itinéraire idéal, aucune carte, aussi détaillée soit-elle, ne comporte toutes les informations nécessaires. Pour exemple, les pistes cyclables sont rarement répertoriées et la hiérarchisation des voies – et par conséquent le niveau de trafic automobile – ne figurent pas sur toutes les cartes. Toutes ces données sont pourtant utiles pour établir un parcours, aussi j’ai pris l’habitude de recourir à différents supports cartographiques.
(Brouter)
(Openrunner)
Sur ce point, l’éventail de choix offert par la cartographie numérique, disponible en libre accès sur la plupart des applications de définition d’un itinéraire, facilite l’optimisation du tracé.
Pour illustrer mon propos, dans les vallées encaissées et très urbaines du pays basque espagnol, j’ai pu établir un parcours généralement attrayant et tranquille, impossible à trouver en me référant à une cartographie plus basique.
Selon que mon parcours se trouve en France ou à l’étranger, j’utilise les supports de cartographie numérique suivants :
- carte I.G.N Top 25: (autrefois appelée carte d’état major) À son plus fort grossissement, elle montre la topographie et tous les détails de terrain (chemins de tous types, bâti, château d’eau, ligne à haute tension, etc.. )
- Opencyclemap: utile lorsqu’on veut emprunter des itinéraires cyclables
- Opentopomap : rendu cartographique des détails assez proche de la carte IGN Top25, disponible gratuitement pour la France et l’étranger
Le choix des cartes est fonction du logiciel de calcul d’itinéraire que j’utilise.
Il est également motivé par le type d’informations cartographiques recherché.
