Normalement un prologue n’a pas de suite, mais je ferai une exception.

Alors que nous sommes en route pour Menton, sur un parcours emprunté par Michel et moi sur nos diagonales, nous dépassons deux cyclos bien chargés. Nous pressentons qu’ils pourraient bien appartenir à notre confrérie, ou pour le moins avoir été vaccinés avec un rayon de vélo.

Nous nous arrêtons et ils nous disent avec un bel accent franc comtois, être sur le Tour de la France (US Metro pour les initiés).

 

Michel qui a réussi en solitaire ces 4800 km d’escapade, quelques années plus tôt, les encourage. L’un des deux est également diagonaliste et en poursuivant notre échange, nous nous rendons compte qu’il est parent avec un des voisins de ma grand-mère italienne dont je vous ai parlé.

Autre surprise, Mathieu un ami cyclo un peu perdu de vue ces dernières années se manifeste par un commentaire sur le site. Ses grands grands-parents, comme les miens avaient émigré en 1930, et aussi incroyable que cela puisse paraître, ils étaient aussi de la province de Bergame, originaires du même village de montagne Berbenno, sur les hauteurs du lac de Côme !

Tant de coïncidences laissent, je l’espère, augurer un heureux présage pour cette randonnée

Décidément le monde est petit !

Je vous raconterai le début de notre randonnée un peu plus tard. Il faudrait pour cela disposer d’un peu plus de temps pour rédiger. Nous allons mettre les bouchées doubles pour arriver un peu plus tôt, mais l’Italie est plutôt bosselée

Entre la pizza qui vient enfin d’arriver sur notre table et cette prose écrite à l’arrache, je lâche le clavier pour la fourchette…