2 . Les cartes de route

Bien que je dispose d’un GPS, je ne conçois pas de rouler sans avoir en permanence une carte papier de mon itinéraire. L’un et l’autre sont complémentaires : le GPS pour le guidage et une vue de détail, la carte pour la vue globale.

Pour chaque voyage, je dispose des cartes nécessaires et pour les préserver je les scanne intégralement (j’ai la chance d’avoir accès à un scanner format A0). Certains ateliers de reprographie acceptent de faire cette manipulation sous réserve d’un usage personnel de la carte numérique. Avec un scanner domestique, cela reste possible mais moins pratique

Puis avec l’utilitaire téléchargeable en libre accès  Xnview je procède à une découpe numérique de la carte. Elle correspond au secteur emprunté par mon itinéraire et son format est adapté à mon support de carte installé sur le vélo.

Carte n° 3 de Menton/Brest
1° jour – de 95 à 175 km

Je nomme les extraits de cartes de la manière suivante : J01_95_175km

 (J01 = 1° jour, 95 et 175km =  origine et fin du tronçon de l’étape représenté sur cet extrait de carte).  Le repère 03 sur fond noir dans l’autre cartouche me sert à classer plus facilement les 30 cartes de la diagonale.

Avec l’option « insérer du texte » de Xnview, j’écris le nom du fichier dans un cartouche que je prends soin de placer à l’écart de mon itinéraire. Le cas échéant, je place de la même manière le rappel du lieu d’un contrôle et les points de passage (matérialisés en bleu sur la carte jointe). En procédant ainsi, je peux retrouver aisément l’ordre des extraits de carte et les fichiers correspondants

La manipulation peut paraître un peu compliquée. Dans la pratique, l’aspect répétitif de la procédure facilite l’acquisition rapide de la méthode. Cette numérisation des cartes présente de nombreux avantages :

  • Les cartes originales sont intactes ;
  • Les manipulations numériques sont plus aisées que le travail de photocopie ;
  • Les cartes sont reproductibles et strictement identiques pour tous les membres d’une équipe ;

Les cartes de l’itinéraire au format Jpeg ou Pdf  peuvent facilement être sauvegardées et partagées sur un smartphone et consultées à tous moments.

Depuis toujours je suis désordonné et mes 65 ans ont altéré ma vue. Malgré ce double handicap, je peux retrouver presque instantanément une carte et zoomer si nécessaire  pour examiner tous le détail d’un parcours.

Qui a dit que le smartphone n’était pas fait pour les vieux ?




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