144 km – dénivelé 2225 m.

Cette étape comme les précédentes a comporté sa part de bosses, mais les pourcentages raisonnables de celles-ci nous ont permis de les gravir avec une certaine aisance. Rien de comparable avec quelques rampes redoutables affrontées hier sur les routes du Cantal.

Le ciel couvert nous a évité la chaleur accablante des premiers jours. Avec ces conditions favorables, sur une longue route de crête à partir de Rieuxpeyroux, nous avons pu admirer les panoramas dévoilant la campagne et les paysages du Segala, avant de plonger vers la vallée du Viaur.

À la sortie de Carmaux, ville de Jaurès qui paraît aujourd’hui bien morne, nous avons maraudé quelques poignées de bigarreaux.

À la mi-journée, nous sommes arrivés sur Albi par le vieux pont enjambant le Tarn, dans les eaux duquel frayent des silures.

De ce pont, on embrasse la vieille ville d’Albi dominée par l’impressionnante cathédrale de briques. Le décor a beau être connu, il provoque toujours en moi l’émerveillement.

Apres avoir quitté la cité épiscopale, notre randonnée s’est poursuivie par des routes toujours sinueuses où nous avons du souvent lutter contre les assauts du vent. Les rafales estimées par la meteo à 65 km/h nous ont oblige à cramponner le cintre pour ne pas être déséquilibrés, tandis que nous gravissions les dernières côtes après le passage de la rivière Agout.

Fort heureusement nous sommes arrivés avec un peu d’avance sur notre feuille de route à Puymorens (Tarn). Cette avance nous a évité de subir le déchaînement d’un orage soudain à l’origine de quelques dégâts chez notre hôtesse du jour

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